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Journey to the Tevis Cup 

Annick Pasquet de France nous parle de son parcours jusqu'à la Coupe Tevis 2019 aux États-Unis.

Tout a commencé dans les années 1980, alors que je participais à une course d'endurance à Rambouillet (FRA), j'ai entendu des cavaliers français parler de leur expérience lors de la course de la Tevis Cup.

 

Je me suis promis qu'un jour, j'irai aux USA et tenterai cette course. 30 ans plus tard, je suis sur le point de réaliser un rêve

Je devais trouver un cheval à monter pour l'événement, alors grâce à FaceBook, j'ai pu entrer en contact avec des cavaliers d'endurance en Amérique et plusieurs d'entre eux m'ont contactée pour me proposer des chevaux à la location. J'ai eu le choix !

En avril 2019, je suis allée aux Etats Unis (Californie) pour rencontrer et essayer le cheval que j'avais choisi. C'était vraiment important pour moi de le connaître et de voir si nous serions compatibles. J'étais ravie de rencontrer enfin Bernie (Bernini Dream), un hongre arabe alezan de 17 ans. Il a déjà terminé le Tevis à la 17e place en 2009 et depuis, a participé à deux reprises, car malheureusement, il a été victime de boiteries lors de ces deux tentatives. Un cheval avec plein de qualités et un cœur énorme.

J'ai passé un peu de temps avec lui pour établir une relation et nous avons pris part à la American River Classic Ride 50 miles (80 km), ce qui a été une excellente occasion d'en apprendre davantage sur l'endurance aux USA et m'a donné un avant-goût de la Tevis Cup. Une partie de la course empruntait le parcours de la Tevis. Un peu comme utiliser Barre des Cevennes comme entraînement pour Florac.

L'American River Classic était très différente de l'endurance française. Le parcours était balisé avec des rubans épinglés aux arbres, trois rubans signifiant un changement de direction.


Les vet gates ont également été une nouvelle expérience pour moi. Sur le sentier, il y avait des "trot by", c'est-à-dire des passages où les vétérinaires sont à un sur le circuit et ils vous regardent passer au trot (monté). Si votre cheval est boiteux, vous êtes éliminé. Ils avaient aussi des contrôles veto similaires à celles que nous avons en France. La récupération cardiaque devait être à 60 et non 64.


Pendant les 50 miles (80 km), il n’y avait que 3 points d’assistance où nous pouvions voir notre assistance. Il y avait deux autres endroits qui avaient des abreuvoirs, que nous pouvions utiliser pour abreuver les chevaux.

Le parcours était très technique. Les sentiers étaient magnifiques et nous avons traversé beaucoup de ponts. 

Cette aventure à la Tevis Cup n'aurait jamais vu le jour si je n'avais eu des gens formidables pour m'aider.

 

Je dois donc remercier chaleureusement mon mari William, qui soutient mon rêve fou, ainsi que Evelyne et Jean Jacques, mes amis français qui me feront l’assistance, Devoucoux Saddles : je monterai la Tevis sur une Devoucoux modèle Chiberta équipée pour Bernie, lors de mon séjour aux États-Unis en avril et que nous avons testée lors de la randonnée American River Classic.

Les Sirops Monin qui a personnalisé l’ensemble de mes équipements et m’ont apporté une contribution financière, le CRE Centre Val de Loire pour ses cadeaux et l’Association Endurance Equestre Vallée de Germigny pour son soutien (financier) et amicale.


Bien sûr, un grand merci à Shannon la propriétaire de Bernie, à Kimberly qui m’a fait l’assistance et à Samantha et toute son équipe de m'avoir permis d'utiliser Bernie.

J'ai hâte de retourner aux États-Unis en août pour participer à la célèbre course de la Tevis Cup.

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